LE CAMEROUN, UNE TERRE D'ACCUEIL ET D'OPPORTUNITES

Présentation

Le Cameroun est situé en Afrique Centrale, au niveau du golfe de Guinée. Il est limité au Nord par le Tchad, à l’Est par la République Centrafricaine, au Sud par le Congo, le Gabon et la Guinée Equatoriale, à l’Ouest par le Nigéria. Le Cameroun est un pays qui compte plusieurs grandes villes parmi lesquelles YAOUNDE, la capitale politique du pays qui compte plus d’un million d’habitants, DOUALA, la capitale économique compte plus de deux millions d’habitants. Ensuite viennent des villes comme GAROUA, BAFOUSSAM, MAROUA, BAMENDA, BUEA, NGAOUNDERE, EBOLOWA, BERTOUA. qui sont d’importants centres urbains.

Le Cameroun compte 240 ethnies, réparties en trois grands groupes (Bantous, Semi-Bantous, Soudanais) et correspond à 240 langues nationales. Les ethnies les plus représentatives sont:
-Bantous : Béti, Bassa, Bakundu, Maka, Douala, Pygmées.
-Semi-Bantous : Bamiléké, Gbaya, Bamoun, Tikar.
-Soudanais : Foulbé, Mafa, Toupouri, Arabes-Choas, Moundang, Massa, Mousgoum.
LES 10 REGIONS DU CAMEROUN
Région de l’Adamaoua, Région du Centre, Région de l’Est, Région de l’Extrême-Nord, Région du Littoral, Région du Nord, Région du Nord-Ouest, Région de l’Ouest, Région du sud, Région du sud-ouest.

Histoire

Les premiers habitants du Cameroun furent probablement les Baka, également appelés Pygmées. Ils habitent toujours les forêts des provinces du sud et de l’est. Au Ier millénaire av. J.-C. : la zone couvrant le sud-ouest de l’actuel Cameroun et le sud-est du Nigeria aurait été le berceau des peuples de langue bantoue. La première allusion historique aux côtes camerounaises se trouverait dans le récit dit périple d’Hannon, d’après un texte grec très controversé. En 1472, les marins du Portugais Fernando Pó entrent dans l’estuaire du Wouri, s’extasient devant l’abondance des crevettes dans le cours d’eau qu’ils appellent aussitôt Río dos Camarões. Les marins anglais adoptèrent ce nom en l’anglicisant, d’où le nom actuel de Cameroun.

L’Indépendance et la Réunification
Le 1er janvier 1960 : Le Cameroun Oriental est déclaré souverain et indépendant. Dès le Jour de l’an 1960, le Cameroun est le premier pays à ouvrir la longue parade des indépendances africaines. Le Cameroun est alors un pays à part à tous points de vue. Protectorat allemand (juillet 1884 ) ; puis, mandat de la Société des Nations (en juillet 1919) à la France et à l’Angleterre d’administrer le Cameroun en deux territoires distincts, et pour finir pays sous tutelle de l’ONU (26 juin 1945). Le 5 mai 1960 : Ahmadou Ahidjo est élu Président de la République et a pour Premier ministre Charles Assalé. Le 14 août 1961 : Après la conférence de Foumban, la Constitution fédérale est adoptée : Ahmadou Ahidjo devient Président de la République et John Nguh Foncha, Vice président. Le 1er Octobre 1961 La partie sud du Cameroun britannique accède à son tour à l’Indépendance, en se rattachant officiellement à la République du Cameroun ; Ainsi naît la République Fédérale du Cameroun. Le 20 mai 1972 : Référendum portant réunification des Cameroun oriental et occidental. Le Cameroun devient République Unie du Cameroun.

 

L’Unification
Le 20 mai 1972 : Le Cameroun est déclaré République Unie. Le 30 juin 1975 : Paul BIYA est nommé Premier ministre de la République Unie du Cameroun. Le 4 Novembre 1982 : Ahmadou Ahidjo démissionne de ses fonctions de Chef d’Etat de la République Unie du Cameroun contre toute attente et demande au peuple camerounais d’accepter son successeur constitutionnel à la magistrature suprême, en la personne de Monsieur Paul BIYA, jusque là Premier ministre. Le 6 Novembre 1982 : Paul BIYA prête serment et devient Président de la République avec comme Premier ministre Bello Bouba Maigari.

L’Ouverture démocratique
Le 5 décembre 1990 : Instauration du multipartisme. Le 19 décembre 1990 : Promulgation d’une série de lois sur les libertés publiques, qui ouvrent la voie à la libération totale de la vie socio-politique, économique et culturelle au Cameroun. Avril 1991 : Création du poste de Premier ministre, Chef du Gouvernement par majorité parlementaire, conformément à la loi portant révision constitutionnelle du 23 avril 1991. Le 27 juin 1991 : Elévation au stade de héros national des principaux acteurs de la lutte pour la libération du Cameroun. Le 1er mars 1992 : Premières élections parlementaires pluralistes.
De Janvier à mai 1996 : Affrontements entre le Cameroun et le Nigeria à propos de la péninsule de Bakassi. Les deux pays finissent par accepter une médiation de l’ONU. Le 21 janvier 1996 : Premières élections municipales pluralistes.
14 août 2008 : Signature de l’accord de rétrocession de la péninsule de Bakassi au Cameroun à Calabar, capitale de l’État nigérian de Cross River, dont dépendait Bakassi. Le 20 mai 2010 : Début des commémorations de l’indépendance et de la Réunification du Cameroun.

La diplomatie camerounaise

Membre fondateur de l’OUA (Organisation de l’unité africaine, devenue plus tard Union Africaine), le Cameroun, longtemps, a fondé sa diplomatie sur l’un des principes de base de l’organisation panafricaine: la non-ingérence dans les affaires intérieures des autres Etats.
Ce souci tout particulier de tenir pour sacré la souveraineté des pays tiers a été parfois perçu à tort, comme une étonnante « indifférence ». Au regard de la position de leader qu’occupe le Cameroun dans la sous-région d’Afrique centrale en proie à d’incessantes convulsions.
Prenant conscience de la distorsion et soucieux de forger à son pays une image plus conforme à son potentiel réel, le président Paul Biya a engagé une vigoureuse action de réorientation et de dynamisation de la politique étrangère du Cameroun. Cette option s’est traduite par une remarquable montée en puissance de la diplomatie camerounaise, qui se déploie généreusement sur tous les fronts. A commencer par les organisations et institutions multilatérales avec lesquelles le pays est lié: ONU, Union africaine, Francophonie, Commonwealth, 00, CEMAC, Banque mondiale, etc. Ici et là, le Cameroun met tout en œuvre pour faire entendre sa voix, pour proposer les axes de réflexion devant permettre de bâtir une société internationale plus sûre et plus solidaire.

La politique camerounaise

L’organisation institutionnelle et politique actuelle de la République du Cameroun puise sa légitimité et ses fondements dans la loi N° 96/06 du 18 janvier 1996 portant révision de la Constitution du 2 juin 1972. Les dispositions constitutionnelles actuelles ont été adoptées par l’Assemblée nationale puis promulguées par le Président de la République après une large consultation de toutes les couches de la société camerounaise.
Les dispositions constitutionnelles en vigueur depuis le 18 janvier 1996 affirment solennellement les principes caractéristiques de la République du Cameroun. Celle-ci est « un Etat unitaire décentralisé. Elle est une et indivisible, laïque, démocratique et sociale ». (Article 1er). Etat multiculturel et plurilinguistique, le Cameroun prenant en compte son histoire, adopte l’anglais et le français comme langues officielles d’égale valeur. La devise de la République du Cameroun est : Paix- Travail-Patrie. L’article 2 de la Constitution dispose que « la souveraineté nationale appartient au peuple camerounais qui l’exerce soit par l’intermédiaire du Président de la République et des membres du Parlement, soit par voie de référendum ». Les autorités chargées de diriger l’Etat tiennent leurs pouvoirs du peuple par voie d’élections au suffrage universel direct ou indirect. Le vote est égal et secret. L’âge légal du vote est de 20 ans.

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